Une vidéo que tout le monde devrait prendre le temps de regarder...
La Sûreté du Québec (SQ) invite la population à dénoncer la cyberintimidation.
C'est mercredi que la SQ a diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo qui vise à encourager la population à dénoncer la cyberintimidation.
Au début de la vidéo, un policier explique: «On aimerait ça vous parler de quelque chose. On vous parle souvent et avec raison de la cyberintimidation chez les jeunes. Mais ce qu'on vous parle moins souvent, c'est quand l'intimidateur s'appelle Yvon, Michel, Gaétan, Pauline, Huguette ou Gisèle.»
Sa collègue enchaîne alors en indiquant: «Et pourtant, la plupart du temps, les commentaires les plus désobligeants ou dégradants qu'on reçoit, ça provient d'adultes qui sont supposés être matures.»
Le policier met ensuite l'accent sur l'importance d'agir lorsque nous faisons face à un cas de cyberintimidation: «Quand on va voir les jeunes dans les écoles et qu'on donne des conférences contre l'intimidation, ce qu'on leur dit tout le temps, c'est que ce qui est important, c'est qu'il faut savoir la reconnaître et la dénoncer. C'est ce qu'on appelle la force de s'exprimer. Qu'on la vive personnellement ou qu'on en soit témoin. »
Ève, la policière, poursuit en citant quelques exemples d'insultes qui ont été publiées sur les publications de la SQ: «Je vous en lis quelques-uns: "C'est des astis de mangeux de marde." "En tout cas, moi, je ne ferais pas cet esti de travail de BS là." "Femme ta gueule, salope." "Vous pouvez crever bande d'estis de chiens sales de policiers." "T'es folle, puis va faire des muffins. La police, c'est pas ta place."»
Le collègue d'Ève s'adresse alors à la caméra en demandant: «Pourquoi tu fais ça? C'est-tu parce que t'haïs vraiment la police ou c'est parce que t'as trop de temps à perdre? Tu peux pas être d'accord. Tu peux être choqué par ce qu'on dit. Mais quand tu t'attaques à une personne, là, ça n'a plus de bon sens. Et c'est ce qu'on appelle de l'intimidation. Puis il faut que ça arrête maintenant. »
Le policier ajoute: «On a une étiquette et on va l'appliquer à la lettre. On encourage la liberté d'expression. Vous pouvez exprimer votre pensée, être en désaccord, nous poser des questions, même nous remettre en question. Mais tout ce qui est commentaire, raciste, dénigrant ou misogyne, ça n'a pas sa place.»
Ève rappelle alors aux internautes «que ce sont des vrais humains qui lisent vos commentaires», puis le policier conclut en annonçant: «On invite maintenant tous les organismes publics qui vivent de la haine dans les médias sociaux de se lever et de la dénoncer.»
Voici la vidéo en question:
Bravo à la SQ d'agir contre la cyberintimidation!
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.