Voici à quoi vous attendre pendant la grève de la STM au mois de juin

Du 9 au 17 juin, les usagers de la Société de transport de Montréal (STM) devront s'armer de patience puisqu’une grève des employés d’entretien réduira considérablement la fréquence du service d'autobus et de métro.

La grève coïncide avec une période de fort achalandage, le Grand Prix de Formule 1 qui se déroulera du 13 au 15 juin. Une trêve a toutefois été négociée afin que l'événement échappe aux perturbations prévues.

Validée par le Tribunal administratif du travail (TAT), l'entente conclue entre la STM et le syndicat prévoit un service limité aux heures de pointe et en fin de soirée les 9, 10, 11, 16 et 17 juin. Le 12 juin, les horaires seront exceptionnellement prolongés pour accommoder les visiteurs du Grand Prix et le 13, 14 et 15 juin, le service sera offert comme à l'habitude selon les horaires réguliers.

Les raisons derrière ce conflit

Le conflit oppose la STM à quelque 2400 employés chargés de la maintenance. Le syndicat affilié à la CSN proteste notamment contre la création d’horaires atypiques, la mobilité imposée entre les installations, ainsi que le recours accru à la sous-traitance et à la privatisation.

Cette grève partielle fait suite à un premier projet avorté. La semaine dernière, le TAT avait interdit la fermeture totale du métro durant une journée entière.

Parallèlement, la tension monte aussi du côté des chauffeurs et opérateurs. Samedi, 4500 d’entre eux ont voté pour des moyens de pression qui pourraient avoir comme issue une grève générale illimitée. Si cette grève devait se concrétiser, ce serait une première depuis 1987.

À quoi s'attendre du 9 au 17 juin

La STM a publié sur son site un horaire afin que les usagers puissent prévoir leurs déplacements durant la grève.

Sur X.com, la STM précise que le service de bus de nuit sera aussi modifié durant cette période:

Quant au transport adapté, il ne sera pas touché par le conflit.

Valérie Plante réclame une entente rapide

Pendant ce temps, la mairesse de Montréal Valérie Plante presse les parties de s'entendre: « Il faut une solution, pis vite ».

Dans un article de La Presse, on peut lire que Plante est « soulagée » que le service soit maintenu durant l’événement international. Elle reste cependant préoccupée par les impacts pour les usagers des transports en communs: « Une grève, ce n’est pas définitivement pas souhaitable, parce que le transport collectif fait partie des services extrêmement importants pour plein de Montréalais et Montréalaises. Je trouve ça dommage ».

Alors à moins d'une entente de dernière minute, la STM suggère à « ceux qui le peuvent, de considérer, lorsque possible, de se déplacer avec des modes de mobilité active (marche, vélo, etc.) ou de favoriser le télétravail ».