Environnement Canada vient de publier ses prévisions pour l'hiver 2024-25 et il va y avoir des déçus.
Il va y avoir des déçus...
Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) a dévoilé ses prévisions pour l'hiver 2024-25 et elles risquent de ne pas plaire à tout le monde.
« Les experts prévoient des températures proches de la normale ou supérieures à celle-ci dans le Nord et l'Est. Dans l'Ouest, un début de saison chaud devrait être suivi de températures normales à inférieures à la normale », indique ECCC dans un communiqué publié mercredi 4 décembre.
« Cette année, nous passons à un hiver marqué par La Niña qui apporte souvent des conditions météorologiques distinctes au Canada », souligne ECCC.
« La Niña se produit lorsque des vents plus forts que la normale poussent les eaux chaudes de surface vers l'ouest dans le Pacifique, permettant à des eaux plus froides et plus profondes de s'élever près de la côte sud-américaine. Il en résulte des températures de la mer plus fraîches que la moyenne dans le Pacifique tropical central et oriental », explique le communiqué
« L'effet de refroidissement de La Niña au Canada peut notamment causer :
- des températures saisonnières inférieures à la normale;
- une trajectoire de tempête plus active au-dessus des Grands Lacs et des provinces de l'Atlantique, ce qui entraîne une augmentation des chutes de neige;
- des atmosphères plus sèches dans le Sud du Canada en raison de la réduction du flux d'humidité », précise le communiqué.
« Alors que les hivers ont tendance à se réchauffer en raison des changements climatiques, La Niña de cette année devrait être plus faible et moins prononcée. Cependant, l'effet de refroidissement causé par La Niña se fera encore sentir dans l'Ouest et le Nord-Ouest du Canada, où il est renforcé par l'oscillation décennale du Pacifique, une fluctuation à long terme des températures de l'océan Pacifique qui intensifie les effets du refroidissement de La Niña », peut-on également lire dans le communiqué.
« Le Canada se réchauffe à environ le double du rythme mondial, et encore plus dans le Nord, ce qui entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes à la fois très fréquents et intenses. À compter de cet hiver, Environnement et Changement climatique Canada sera en mesure d'utiliser son Système d'attribution rapide des phénomènes météorologiques extrêmes pour analyser le lien entre les changements climatiques d'origine humaine et les probabilités de températures extrêmement froides », indique ECCC.
Vous pouvez consulter le communiqué de ECCC en cliquant ici.