20 phrases à dire à nos enfants pour éviter la jalousie entre eux

Pour une vie familiale plus harmonieuse

Trucs et Bricolages
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Publié il y a 5 ans
20 phrases à dire à nos enfants pour éviter la jalousie entre eux
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Quand on a plusieurs enfants, on peut finir par se sentir comme un juge qui doit sans cesser arbitrer les conflits entre eux. Ou comme un psy, qui doit les rassurer quand la jalousie les tenaille…

On rêve que la rivalité et l’envie s’amenuisent entre eux. Car on les aimes tous, nos petits!

Alors histoire de baisser un peu les tensions, voici quelques phrases importantes à leur dire. Elles sont tirées du livre Frères et soeurs sans rivalité de Faber et Mazlish.

Ça vaut la peine d’essayer!

Pour discuter des besoins spécifiques des uns et des autres

  1. « Dans notre famille, nous savons bien que chaque enfant reçoit ce qu’il lui faut. Parfois, c’est le tour de X, et une autre fois, le tour  d’Y. En fin de compte, chacun(e) reçoit ce dont il ou elle a besoin. »

2. « Nous ne sommes pas en train de parler de ton frère/ de ta sœur. Nous parlons de toi. Je veux parler de toi et de ce dont tu penses avoir besoin. »


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 Pour protéger tout le monde de la violence

3. « On ne doit pas se faire mal. Je ferai toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour vous empêcher de vous faire du mal les uns les autres. »

4. « On ne fait semblant de se battre que si tout le monde est d’accord. Si quelqu’un n’aime pas cela, alors vous devez vous arrêter. Personne n’a la permission de s’amuser aux dépens de l’autre. »

5. « Ton frère/ ta sœur doit accepter d’arrêter quand tu lui dis que tu as mal. Il/elle n’est pas idiot(e); il/elle est capable de comprendre cela. »

6. « Dans notre famille, nous avons tous et toutes le devoir de veiller sur la sécurité de chacun(e). On s’entre-aide les uns les autres. »


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Pour s’exprimer sans violence

7. « Tu n’utilises pas de violence. Tu sais demander comment obtenir ce que tu veux sans recourir à la force. »

8. « « Prénom de l’enfant », on ne frappe pas! Tu peux t’exprimer ave des mots en disant à ta sœur/ ton frère combien ça te fâche quand elle/il fait ceci ou cela. »

9. « Je ne permets à aucun de mes enfants d’en frapper un autre. »

10. « Ce n’est pas facile d’avoir un petit frère/ une petite sœur qui te pousse ou t’embête… Faisons ensemble une liste des choses que tu peux faire au lieu de crier ou de taper, si il/elle te dérange encore. »

11. « Chez nous, on n’accuse pas/ on ne blâme pas/ on n’insulte pas/ on ne tape pas. Je n’aime pas ce que je viens d’entendre/ de voir. Si une chose te fâche, dis-le d’une autre façon. »


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Pour résoudre des problèmes par la collaboration

12. « Nous avons un problème. Quelle solution satisfaisante pour tout le monde pouvez-vous trouver ? Parlez-en entre vous/ réfléchissez entre vous, vous finirez par trouver. »

13. « Les enfants, c’est un problème compliqué, mais je vous fais confiance; vous pouvez réfléchir ensemble et trouver une solution qui vous convienne à tous  et toutes ».

14. « Votre problème vous demandera beaucoup de temps, beaucoup de réflexion. Mais je ne doute pas un instant que vous serez capables de le résoudre, dans plus ou moins longtemps. »


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Pour éviter la comparaison et préserver la personnalité de chacun

15. « Chacun de vous est spécial pour moi. Tu es ma seule « A » / mon seul « B ». Dans tout l’univers, il n’y en a pas d’autres comme toi. Personne n’a les mêmes pensées que toi, les mêmes sentiments, le même sourire. Je suis si content(e) que tu sois mon enfant »

16. « C, ton opinion est parfaitement valable pour toi. D, ton opinion est parfaitement valable pour toi aussi. Je suis content(e) d’entendre que, bien que vous ne soyez pas d’accord entre vous, chacun(e) se fie à son propre jugement. »

17. « Je vois bien ce que cela peut être décourageant que ton frère/ ta sœur y arrive mieux que toi. Mais la façon dont ton frère/ ta sœur le fait n’a rien à voir avec toi. L’important n’est pas de faire vite ou lentement, bien ou mal. L’important, c’est que tu apportes ta propre interprétation/ ta propre manière de faire/ ta propre sensibilité, que personne d’autre ne peut apporter. L’important, c’est le plaisir que tu trouves dans cette activité. Personne n’a le droit ni le pouvoir de te priver de cela. »


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Pour reconnaître le droit de ne pas prêter ses affaires personnelles

18. « C’est à toi et c’est à toi de décider si tu veux le prêter. Si tu veux trouver un arrangement avec ta sœur/ ton frère, c’est entre lui/elle et toi. »

19. « Tu peux dire à ton frère/ à ta sœur : »Ce sont mes affaires. C’est moi qui décide si j’ai envie de le prêter ou pas ». »

20. « Dis-lui avec des mots combien tu es furieux(se). Dis-lui : « Je ne veux pas qu’on prenne mes affaires sans ma permission ». »


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