3 symptômes de la ménopause qui sont moins connus que les bouffées de chaleur

Apprenez-en plus sur cette étape dans la vie des femmes

Trucs et Bricolages
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Publié il y a 4 ans
3 symptômes de la ménopause qui sont moins connus que les bouffées de chaleur
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La ménopause est une étape importante dans la vie d’une femme. Et elle vient avec son lot d’inconforts, malheureusement. On a tous et toutes entendu parler des bouffées de chaleur, mais il y a aussi les douleurs aux doigts, l’incontinence urinaire, la chute de cheveux… Ces trois symptômes fréquents sont encore méconnus, même si bon nombre de femmes risquent de les vivre pendant à cette période de leur vie.

La ménopause est une phase de transition hormonale chez les femmes, pendant laquelle le système reproductif cesse de fonctionner. Viennent alors l’arrêt des règles, ainsi que la chute des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérones).

On dit qu’une femme est ménopausée quand elle n’a pas ses règles pendant 12 mois consécutifs. La phase précédente se nomme périménopause. La ménopause survient en général vers 50 ans, mais elle peut également arriver avant 40 ans, ou après 55 ans. On parle alors de ménopause précoce et de ménopause tardive.

D’après les données de l’Inserm, 80% des femmes ménopausées traversent des symptômes autres que l’arrêt des règles. 20% à 25% d’entre elles estiment que la ménopause nuit à leur qualité de vie. Pensons aux bouffées de chaleur, aux sautes d’humeur, à la sécheresse vaginale, à l’anxiété, à la fatigue, à la baisse de libido et à la prise de poids, qui sont des symptômes courants de la ménopause. Certains autres symptômes peuvent perdurer et être très contraignants au jour le jour pour les femmes qui les subissent.

Voici 3 des symptômes méconnus que vous pourriez vivre lors de votre ménopause.

1. Le syndrome du canal carpien

Ce terme désigne des sensations de fourmillement ou de picotement et une diminution de la force musculaire au niveau des mains, à l’endroit où est localisé le canal carpien qui relie les os aux ligaments du poignet.

Ce syndrome correspond à une compression du nerf médian, qui provoque les effets nommés ci-haut. Généralement déclenché par le vieillissement de l’organisme, il peut aussi survenir quand le corps subit un bouleversement hormonal important, comme pendant la grossesse ou  la ménopause.

Selon le site français ameli.fr,un peu plus de 130 000 personnes sont opérées pour un syndrome du canal carpien annuellement en France. Si on ne fait pas appel à la chirurgie, on peut également reposer le poignet en optant pour le port d’une attelle pour soulager la douleur.


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2. La chute de cheveux

Chez certaines femmes entrant en phase de ménopause, la chute des hormones peut s’accompagner d’une perte de cheveux, qui  deviennent plus fins, plus secs et plus cassants.

C’est un phénomène causé par une sensibilité accrue des testostérones, ces hormones généralement attribuées aux hommes, mais qui sont également présentes en petite quantité chez les femmes. L’hyperactivité de testostérone lors de la périménopause réduit le diamètre des cheveux et fournit moins d’oxygène aux pointes capillaires, ce qui cause la chute.

Pour limiter les dégâts, on conseille d’avoir un bon apport en vitamines A (présentes par exemple dans la carotte, l’épinard et le melon), en vitamines B (que l’on retrouve entre autres dans les poissons gras et les graines de tournesol) et en vitamines E (fournies par les noix, les avocats, les huiles végétales, etc.).


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3. L’incontinence urinaire

L’un des symptômes les plus connus de la ménopause, touchant 50% des femmes, est la sécheresse vaginale. Elle se manifeste par des brûlures, des démangeaisons et des irritations au niveau du vagin. Et l’incontinence urinaire peut s’ajouter à cela.

À la périménopause, encore à cause de la perte des oestrogènes, les femmes peuvent rencontrer une diminution de la masse du périnée (l’ensemble de muscles qui soutient la vessie, ainsi que le rectum et le vagin). Des fuites urinaires peuvent alors se manifester, lors d’efforts allant du port d’un objet lourd à un simple éternuement ou en cas d’une envie pressante d’uriner.

Une étude américaine réalisée en 2015 par l’université de Californie et ayant été publiée dans la revue Menopause, a mis révélé des épisodes dépressifs accrus chez les femmes ménopausées étant atteintes d’incontinence urinaire. Seulement un petit nombre d’entre elles osent en discuter avec leur médecin et cet isolement peut nuire à leur bien-être psychologique.

Il existe cependant des ressources pour les femmes aux prises avec ce problème inconfortable.  Comme des séances de rééducation du périnée, supervisées par un médecin. On pet aussi, selon le cas, envisager un traitement médicamenteux ou une intervention chirurgicale, en dernier recours.


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Source: Métro