Blocus autochtones: déjà des impacts dans les épiceries

Le prix de certains aliments pourrait grimper si les blocus autochtones se poursuivent, d'après TVA. La distribution par camion coûtant plus cher que par trains, la facture risque d'être refilée aux consommateurs. 

« Dans le moment, il y a des choses qui augmentent à cause de ça », a indiqué une marchande du marché Jean-Talon à TVA. Selon elle, il est déjà impossible d'obtenir des poireaux notamment. 

En Ontario et dans des provinces maritimes, des étagères de supermarchés sont déjà dégarnies, plusieurs produits étant déjà en rupture de stock. 

Si le Québec ne doit s'inquiéter d'une telle rupture de stock, TVA a indiqué que le prix de certains aliments pourrait augmenter et que cette hausse se fera surtout sentir en régions. 

Cela s'explique parce que les produits importés d'Europe et de l'Est américain arrivent généralement par bateau à Montréal et sont ensuite envoyés ailleurs par train. 

« Ce qui risque d’arriver, c’est qu’il n’y aura pas de manque d’approvisionnement, mais que les prix vont augmenter si le blocus perdure », a indiqué le professeur de la faculté d’agriculture de l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, à TVA.

Les blocus autochtones sont en cours depuis 10 jours maintenant. Des routes et des voies ferrées sont bloqués en guise de protestation en appui à la communauté Wet’suwet’en, en Colombie-Britannique, qui s'oppose au projet de gazoduc Coastal GasLink. Si la situation perdure, des effets pourraient aussi être observés sur l'accessibilité de certains médicaments et des fournitures médicales, notamment pour les diabétiques. 

Ajoutons à cela l'inquiétude grandissante sur une éventuelle pénurie de propane.