Trucs et Bricolages
C’est bel et bien fini, les sacs en plastique chez IGA
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C’est bel et bien fini, les sacs en plastique chez IGA

​La pandémie du coronavirus a fait ressurgir ces sacs, mais la chaîne d’épiceries réalise sont projet qui était prévu pour le printemps dernier.

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Il y a plusieurs mois, on apprenait que la chaîne d’alimentation IGA voulait mettre fin à la distribution de sacs en plastique jetables dans ses succursales. Mais la crise de la COVID-19 est survenue et plusieurs clients ont délaissé leurs sacs réutilisables. Voici qu’IGA réalise sont projet de bannissement, depuis le 1er octobre dernier.

Pendant les dernières semaines, le géant québécois de l’alimentation a averti sa clientèle en apposant des affiches dans ses magasins partout dans la province.

IGA  affirme être la «première grande chaîne d’épicerie à éliminer les sacs en plastique à usage unique dans ses magasins» du Québec et du Nouveau-Brunswick. Les clients ont désormais le choix entre apporter leurs propres sacs réutilisables ou utiliser des sacs en papier, qui coûteront pour leur part 10 cents l’unité.

Sobeys cherche à bannir les sacs de plastique dans ses épiceries depuis l’année dernière. En septembre 2019, la la société avait commencé son virage vert en cessant d’offrir les sacs jetables sur l’île de Montréal. 

Que les gens inquiets des risques de transmission du coronavirus se rassurent. Sylvain Lebel, vice-président de l’exploitation de détail chez IGA, a expliqué au Journal de Montréal que «La Santé publique n’a trouvé aucune transmission à partir du sac réutilisable pour le coronavirus. Ce que nous savons pour le moment, c’est qu’il n’y a pas de risque. Durant la pandémie, à Montréal, nous avons fonctionné avec des sacs réutilisables et de papier, et cela a très bien été», poursuit-il.

C’est en mars dernier que cette nouvelle habitude devait être mise en place dans les autres IGA du Québec et dans ceux du Nouveau-Brunswick, mais la pandémie a retardé les choses.

Avec cette mesure, la direction d’IGA anticipe de retirer environ 182 millions de sacs de plastique de ses murs, ce qui est l’équivalent de 2442 voitures de 1,5 tonne chacune.

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Toutefois, d’après l’Alliance Polymères Québec, qui représente différentes entreprises dans le monde du plastique, il est malheureux  que le sac à bretelles se retrouve de nouveau «au banc des accusés».

«Lorsque cela allait mal, nous avions tout d’un coup besoin des sacs de plastique et nous les considérions comme des héros. Là, nous les bannissons encore. C’est déplorable comme attitude», a affirmé au Journal le DG Simon Chrétien, réitérant que le sac en plastique n’est pas à usage unique.

«Le consommateur l’utilise parfois après son épicerie comme sac à poubelle ou pour transporter des objets. Oui, il y en a dans l’environnement, c’est surtout une problématique de gestion de fin de vie», explique-t-il, en assurant que ces sacs peuvent être recyclés.

Monsieur Chrétien admet tout de même qu’il reste encore beaucoup de travail  pour sensibiliser les gens et développer des techniques de recyclage abordables.

Pendant la crise, bons nombres d’épiceries, comme Maxi et Provigo, demandaient à leurs clients d’éviter les sacs réutilisables. Suivront-elles les traces d’IGA? Histoire à suivre…

Source: Journal de Montréal