Ce n’est pas un mythe! Le stress favorise les cheveux blancs, selon la science.

On a tous entendu des parents dire que leur enfant allait leur donner des cheveux blancs. Ou que des gens avaient blanchi à la suite d’un gros stress. Eh bien, ces propos ont des bases scientifiques réelles. En effet, des chercheurs brésiliens et américains ont mené des expériences sur des souris ayant un pelage sombre. Les poils des animaux ont blanchi après que les petites bêtes aient été soumises à du stress répété

C’est donc la clef pour économiser en teinture capillaire! Pour conserver la couleur naturelle de nos cheveux, il vaut se soustraire le plus possible au stress.

Pour conserver la couleur de ses cheveux, mieux vaut ne pas subir trop de stress. Car ce dernier est en partie responsable de l’arrivée prématurée des cheveux blancs, d’après une étude menée par des chercheurs des universités de Sao Paulo, au Brésil et de Harvard, aux États-Unis. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Nature récemment.

Les souris aux poils foncés ayant été soumises à un stress intense sont devenues complètement blanches en quelques semaines, a relayé la BBC. C’est donc que l’âge n’est pas le seul facteur causant le blanchiment capillaire.

L’apparition des cheveux blancs est stimulée par la partie du système nerveux gérant la respiration et les battements du cœur. La sécrétion de noradrénaline stimule excessivement les cellules-souches pigmentaires. Ce sont ces cellules, à la base des follicules, qui produisent le pigment des cheveux. Un stress répété fait disparaitre les cellules de façon permanente. C’est radical sur la pigmentation capillaire.

« L’impact néfaste du stress que nous avons découvert a dépassé ce que j’avais imaginé. Après seulement quelques jours, toutes les cellules-souches qui régénéraient les pigments ont été perdues », a expliqué la professeure Ya-Chieh Hsu, coauteure de l’étude, à la BBC. 

Elle a ajouté qu’une fois que ces cellules ont disparu, la régénération du pigment est impossible.

Les chercheurs souhaitent aller plus en avant dans l’étude de ce phénomène. Ils espèrent trouver un traitement pour les humains, qui permettrait de « stopper ou inverser l’aspect négatif du stress »,  a mentionné Ya-Chieh Hsu.