Cette femme construit des maisons en bouteilles en seulement 20 jours

Nous vivons une époque difficile, avec la COVID-19. Mais la plupart des gens de notre pays ont tout de même le malheur assez confortable. Nous avons presque tous un toit adéquat. Un endroit où nous sommes confinés, mais un endroit à nous.

Ce qui fait qu’on a tendance à oublier qu’ailleurs dans le monde,  des milliers de gens n’ont pas la chance de se reposer dans un nid douillet après une journée éprouvante. Ni dans un nid tout court…

Ces personnes donneraient beaucoup pour habiter une maison comme les nôtres, même si nous, nous pouvons nous plaindre.. le ventre plein.

L’histoire suivante nous rappelle notre chance…

Une avocate de Bolivie, Ingrid Vaca Diez, a toujours été proche des personnes sans-abri. C’est ainsi qu’elle a décidé de mettre en branle un projet pour améliorer leur vie.

La dame a fondé le projet Casas de Botellas (maison de bouteilles) dont le principal objectif est de fabriquer des maisons avec des matériaux réutilisables et et de lutter contre la pollution causée par le plastique. Pour construire ces habitations, ses matériaux sont les bouteilles en plastique ou en verre , le ciment, la chaux, le sable, les sédiments ainsi que les déchets organiques .

Elle a construit sa première maison en 2000. Les habitations en question mesurent 170 mètres carrés et nécessitent environ 36 000 bouteilles!  Elle vise à les construire en 20 jours seulement, en faisant appel à l’aide de leurs futurs occupants.

Dans les 20 dernières années, son projet a permis de construire plus de 300 maisons. Ces logis ont transformé la vie de plusieurs personnes vivant dans des pays latins  l’Argentine, le Mexique, le Panama, l’Uruguay et la Bolivie.  Madame Diaz ne peut pas s’occuper de plus d’un projet à la fois, mais la population locale a appris, grâce à elle, comment construire ses propres maisons.

«C’est une action inestimable, nous devrions tous avoir une maison, un lieu où nous pouvons nous sentir en sécurité et où nos familles et les gens puissent se réunir. Malheureusement, ce droit est refusé à de nombreuses personnes, mais il est très motivant de voir qu’une partie de la population s’efforce de transformer cette réalité », explique la généreuse avocate.

Cette femme peut être fière d’offrir à autant de gens de l’espoir et de la dignité.

Son histoire nous enseigne que même dans les pires conditions, les problèmes peuvent mener à de bonnes solutions : sans connaissances dans le bâtiment et sans beaucoup de fonds, elle a réussi à réaliser le rêve d’autres personnes.