COVID-19: 10 choses à savoir sur les masques

Depuis les débuts de la pandémie de la COVID-19, de nombreux débats se tiennent sur le sujet des masques. Protègent-ils ou non contre le coronavirus? Ils peuvent minimiser les risques de contamination, en effet. Mais à condition de le faire dans de bonnes conditions.

Voici 10 informations au sujet de cet accessoire vedette en ces temps de crise.

1. À quoi sert le masque?

Les masques de protection, que l’on nomme aussi masque anti-virus, masque à usage médical, masque chirurgical ou masque anatomique sont destinés à filtrer les bactéries et à éviter de contracter un virus, comme la grippe, le coronavirus ou autres maladies virales. 

2. Le masque est utile dans certains cas particuliers seulement

Les gouvernements d’un peu partout rappellent souvent que le port du masque n'est pas nécessairement utile pour la population générale. 

Les masques sont destinés aux soignants ainsi qu’aux malades et aux personnes qui sont en contact avec un malade ou un milieu infecté. En France et au Canada, ces masques sont devenus une denrée rare, à conserver ces personnes.

3. Les masques FFP2 ou FFP3 sont les plus efficaces

Pour être le plus efficace possible contre le coronavirus, le masque doit être de type FFP2 ou FFP3, en forme de bec de canard. Ce sont des masques de sécurité dotés d’un très haut niveau de filtration et utilisés en milieu de soins pour des agents infectieux. Ils ne sont pas destinés au grand public à la base.

Les masques chirurgicaux de type FFP2 sont les plus courants. Ils permettent une protection d’environ 95%. Il faut savoir que leur durée d’utilisation est estimée à 4 heures et qu’une utilisation de plus de 8 heures est déconseillée.

Les masques de type FFP3 ressemblent aux masques FFP2 mais offrent une filtration plus élevée,qui est estimée à 98% par les fabricants.

4. Les masques chirurgicaux protègent

Les masques chirurgicaux de type I  filtre 95% des bactéries et de type II  filtre plus de 98% des bactéries. Mais ce sont des masques chirurgicaux réservés aux malades de la COVID-19 ou aux personnes en contact avéré avec un malade. 

5. La durée de vie des masques est limitée

La durée de vie d’un masque de type FFP est de 8 heures, tandis que celle d’un masque chirurgical est de 3 à 4 heures. Les deux modèles sont à usage unique. Après chaque utilisation, on ne doit pas le manipuler et il faut le jeter, car il est potentiellement contaminé. Il ne faut jamais le réutiliser.

6. Les écharpes, foulards et bandanas ne sont pas efficaces

Les écharpes et les autres bandes de tissu sont totalement inefficaces contre les virus et donc, contre la COVID-19. Ces accessoires ne filtrent que les grosses particules de poussière et le pollen.  

7. Dans certains pays, ils sont disponibles uniquement sous ordonnance

Pour garder les masques nécessaires aux personnes qui travaillent dans des services essentiels et qui sont vraiment exposées à la maladie, on demande maintenant aux gens de présenter une ordonnance pour pouvoir en acheter en pharmacie.

8. Plusieurs pays connaissent une pénurie de masques

Par exemple, la France a rencontré des difficultés logistiques au niveau de la fourniture de masques. Des vols de masques sont commis dans des hôpitaux, pour être être vendus au marché noir. 

9. La protection offerte par les masques en tissu est toute relative

Certaines personnes affirment qu'en portant un masque en tissu, on ne se protège pas et on ne protège pas les autres. Cependant, dautres décrètent que ces protections artisanales sont quand-même « mieux que rien ». 

La Société française d'hygiène hospitalière, pour sa part, recommande « d"éviter d'utiliser d'autres types d'écrans à la place des masques chirurgicaux (masques en tissu, masques en papier, chiffons noués derrière la tête) du fait de données scientifiques concernant leur efficacité (étanchéité) très rares ».

10. La meilleure protection: l’hygiène

Pour faire face au coronavirus, on le répète, la meilleure armure est le lavage des mains! Pour se protéger et pour protéger autrui, on préconise un lavage des mains régulier et minutieux. Si c’est impossible sur le moment, l’utilisation d’un gel hydroalcoolique est recommandé. Et il ne faut pas oublier la fameuse distanciation sociale!