Trucs et Bricolages

COVID-19: les 5 phases psychologiques de l'isolement

Une situation aussi exceptionnelle ne peut qu'avoir des impacts sur notre état psychologique. Explications et conseils pour nous aider:

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Nous vivons actuellement une période unique, déstabilisante. La COVID-19 nous force à l’isolement, alors qu’en temps normal, nous sommes incités à socialiser. Nous perdons nos références, nous sommes devant l’inconnu. Mais d’autres personnes étant passées par le confinement avant nous, dans leur pays, peuvent nous orienter et nous aider à nous préparer à ce qui nous attend, au niveau psychologique. Des psychologues ce sont aussi penchés sur la question.

Même si leurs terminologies peuvent varier un peu, plusieurs personnes identifient 5 phases psychologiques liées au confinement.

Sina Farzaneh, qui s’est surnommé comme un « réfugié du coronavirus » à Shanghai, a partagé sa théorie et ses conseils sur le sujet. Au bas de cette page, dans une vidéo, la psychologue Christèle Albaret donne aussi ses explications et conseils.

Phase 1: la survie

La phase 1 est souvent nommée « phase de survie ». C’est l’étape la plus compliquée. C’est la phase d’adaptation à ce nouveau mode de vie. Elle est teintée de panique, de sommeil de mauvaise qualité, etc… 

Pendant cette phase, on est souvent en mode « réactif ». On regarde tout le temps les nouvelles sur l’évolution du virus…

Des conseils: 

Il ne faut surtout pas passer ses journées à regarder les infos. On doit se concentrer sur le plan de préparation de la quarantaine. Comment occuper nos journées? Comment tirer parti de ce temps libre?

Phase 2: la sécurité

On finit par s’habituer progressivement à ce mode de vie différent. On réduit nos défenses, on range la maison et  on commence à voir des avantages à ce temps long.  

Des conseils:

On se désabonne des alertes de nouvelles trop intempestives, on met à profit ce temps pour explorer de nouvelles passions, de nouveaux passe-temps qu’on n’a jamais le temps de pratiquer.


capture d'écran - Facebook


Phase 3: l’appartenance

C’est lors de cette troisième phase que les choses deviennent vraiment intéressantes. Une nouvelle normalité s’installe. On apprend à gérer le temps, à mieux concilier  travail et famille, on s’installe dans son rythme. 

D’accord, on ne parle pas ici de la phase la plus facile; cependant, cette nouvelle norme et cet équilibre de vie inédit s’installent étonnamment plutôt bien. 

Des conseils: 

On ne doit pas évoquer la quarantaine comme une prison, mais plutôt la voir comme du temps pour soi. On crée un calendrier familial pour séparer les temps de famille et les temps de travail. On ne doit plus être dans un entre-deux.

Phase 4: l’importance

En traversant toutes les phases précédentes, on a expérimenté beaucoup de changements dans un très court laps de temps. On peut maintenant mettre ces changements à profit pour entamer transformation potentielle. Cela en étant attentifs aux nouvelles idées qui peuvent naître, que ce soit au sujet de notre façon de travailler, de vivre et en pensant à ce qu’on a vraiment envie de faire.  

Des conseils:

Il est important de maintenir le plus possible l’équilibre qu’on a trouvé dans la phase précédente. On a développé très probablement des relations différentes avec les membres de notre famille ou nos collègues, après avoir vécu cette crise ensemble. Que veut-on faire de tout ça maintenant?

Phase 5: l’auto-actualisation

Quand la panique environnante et le nombre de nouveaux cas baissent, on s’ajuste lentement à la nouvelle norme. Il faut demeurer vigilant et se sentir reconnaissant d’avoir enfin émergé, même si on est éreinté par tout ça. On prend du recul face à sa transformation personnelle. 

Des conseils: 

On tire parti le plus possible du changement rapide lié à cette expérience pour accélérer des changements dans notre style de vie, le travail, les relations, etc.

Visionnez la vidéo d'une psychologue sur le sujet:


Source: L'optimisme