COVID-19: sur quels critères se fier pour envoyer ou non ses enfants à l’école? La réponse d’un spécialiste.

Après de longues semaines d’école à la maison pour cause de pandémie de la COVID-19,  les établissements scolaires primaires du Québec entament leur réouverture. Les parents sont libres d’y envoyer leurs enfants ou non et ce choix n’est pas facile à faire. C’est un sujet sensible, qui suscite plusieurs débats et divise les parents.

Sur quoi se baser pour prendre une décision éclairée? Des centaines de personnes ont envoyé leurs questions aux médias à ce sujet, dont à Radio-Canada.

Patrice Roy a donc posé la question sur les ondes de la chaine au Dr Alex Carignan, microbiologiste-infectiologue. Ce dernier a mentionné qu’il s’agit d’une question qui peut sembler simple, mais qui est en fait complexe et qui implique plusieurs éléments scientifiques ou non.

Tout d’abord, on sait que les enfants sont peu atteints par la maladie et par les complications qui y sont reliées. De plus, selon les récentes données, ils sont également moins vecteurs du virus.

Ce qui ne veut pas dire que le risque est nul. Il y aura des éclosions de la maladie à coronavirus dans nos écoles.

Voici selon ce spécialiste, les critères à évaluer pour prendre une décision.

1. S’assurer que l’enfant est en bonne santé. 

Qu’il n’a pas une condition médicale qui contrindiquerait un retour à l’école et qui augmenterait les risques de complication en cas de contraction du virus. Ce qui n’est pas si facile à cibler. Par exemple, selon des pédiatres, 90% des enfants athématiques pourraient retourner en classe sans danger accru. Dans le doute, il est important de consulter le médecin.

2. Prendre en considération l’était des gens qui résident avec l’enfant. 

Un cas d’immunosuppression, par exemple, pourrait être une raison de ne pas envoyer l’enfant à l’école.

3. Analyser son propre niveau de tolérance au risque.  

Il est tout aussi adéquat, pour un parent qui se sent apte à garder l’enfant à la maison, de le faire s'il s'en sent apte.

Finalement, le Dr Carignan croit que les conditions pour que le retour à l’école se « passe bien » sont réunies.

Pour visionner l’entrevue en son intégralité: