Trucs et Bricolages
Des voitures en autopartage utilisées par des personnes potentiellement contaminées par le coronavirus
capture d'écran - Facebook - La Presse

Des voitures en autopartage utilisées par des personnes potentiellement contaminées par le coronavirus

​Mais le vice-président de Communauto se veut rassurant

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Aujourd’hui, une personne a utilisé un véhicule de Communauto pour se rendre au « service au volant » de dépistage de la COVID-19 situé à la Place des Festivals. Un acte qui n’est pas isolé, puisque d’autres voitures de la compagnie d’autopartage ont déjà été repérées dans ce genre de clinique.

La nouvelle a inquiété, surpris et même indigné des gens qui se sont exprimés sur le sujet sur les réseaux sociaux. Des gens craignent que des personnes infectées transmettent le virus aux prochains utilisateurs du véhicule. Toutefois, Marco Viviani, vice-président de Communauto, se montre rassurant, tout en comprenant les craintes des gens.

Il a mentionné que des recommandations avaient été transmises aux abonnées du service d’autopartage, comme de ne pas utiliser un véhicule  s’ils sentaient le moindre symptôme associé au coronavirus.

Il a ajouté toutefois ceci:

« Mais il y en a plusieurs qui nous ont contactés pour nous dire qu’ils voulaient aller se faire tester et nous demandaient s’ils pouvaient prendre une de nos voitures. Lorsqu’on donne notre accord, on bloque ensuite la voiture pour quelques jours ».

Sur le site Internet de Communauto, on peut lire que la COVID-19 est susceptible de « survivre jusqu’à six jours sur des objets inertes avec des surfaces humides ». Pour les surfaces sèches, il est question de « trois à quatre jours sur les plastiques ».

Les clients sont encouragés à nettoyer les surfaces avec des lingettes humides désinfectantes.

Marco Viviani a ajouté que les 1000 autos environ que compte Communauto dans la province sont lavées régulièrement.

L’utilisation des services de l’entreprise d’autopartage a diminué de 40 à 50%  depuis l’arrivée de la pandémie.  Pour le moment, il n’est toutefois pas question de suspendre  le service pendant la pandémie.

 « Pour plusieurs dizaines de milliers de personnes, on est leur seul véhicule. Pour aller travailler ou aller à l’épicerie, ils ont besoin de nos voitures » a indiqué le vice-président.

Communauto a informé le gouvernement provincial ainsi que la Ville de Montréal qu’elle était disposée à offrir gratuitement ses voitures, ni besoin était, par exemple pour des travailleurs de la santé ou des organismes communautaires.

Source: La Presse