En cette époque de COVID-19, que faire si un enfant a le rhume?

Un autre virus circule actuellement dans la population, surtout chez les enfants. Mais il est inoffensif.

Trucs et Bricolages
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Publié il y a 3 ans
En cette époque de COVID-19, que faire si un enfant a le rhume?
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La pandémie du coronavirus n'est pas encore terminée qu’un autre virus a fait son apparition chez nous, surtout chez les enfants fréquentant les services de garde ou les camps de jour. 

Cependant, contrairement à la COVID10, le rhinovirus en question est sans danger. Cependant, puisque les symptômes qui lui sont associés sont potentiellement similaires à ceux de la COVID-19, les parents ne savent plus comment réagir. Doit-on garder Junior enrhumé à la maison, même s’il ne fait pas de fièvre? Ce n’est pas toujours évident à faire…
La pédiatre-infectiologue Valérie Lamarre a expliqué à la radio de Radio-Canada ce qu’il faudrait faire quand notre enfant semble avoir été infecté par le rhinovirus.


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Le principal symptôme

Le symptôme principal du rhinovirus est un écoulement nasal. Il peut s’accompagner d’une faible toux, de fièvre et d’une éruption cutanée. La Dre Lamarre le décrit comme « un petit rhume d’été ».
La maladie se traite comme tout autre rhume. On doit s’assurer que l’enfant est hydraté adéquatement et lui donner de lacétaminophène (exTylenol) s’il a de la fièvre.

En cette période de pandémie, doit-on faire passer un test de COVID-19 au petit malade?

« Je pense qu’à ce moment-ci, un enfant qui n’est pas dans un centre de garde en éclosion, qui a simplement le nez qui coule, sans fièvre et sans toux importante, on peut le laisser tranquille et le gérer comme on aurait géré son petit rhume autrefois », a confié la pédiatre à Radio-Canada.

Par contre, si l'enfant a une toux importante et qu'il a de fièvre, il vaut mieux ne pas prendre de risque et lui faire passer un test.

La pédiatre-infectiologue conseille de retirer l’enfant de son service de garde ou de son camp de jour le temps que ses symptômes de rhume s’estompent, si c’est possible. Mais elle est consciente que ce n’est pas chose aisée pour tous les parents.

« En tant que collectivité, je ne pense pas qu’on serait plus avancé si toutes les infirmières et toutes les préposées aux bénéficiaires étaient obligées de retirer leurs enfants du service de garde à la seconde où leur nez coule », a-t-elle affirmé.

La médecin n’est pas surprise que le rhinovirus circule dans la population. « On a tous un petit examen de conscience à faire sur nos mesures sanitaires. Je ne suis pas certaine que nous sommes aussi bons que nous l'étions au mois d’avril. Ça nous fait une bonne répétition et une bonne réflexion pour l’automne », a-t-elle conclu.

Source: Radio-Canada