Face au prix de l’essence, ce jeune homme a trouvé une façon inusitée de se rendre au travail

A flambée du prix de l’essence touche les automobilistes du monde entier. Certaines personnes doivent couper dans leurs achats d’épicerie pour arriver à se véhiculer pour aller au travail. Ce n’est pas joyeux.

Un jeune serveur français a eu une idée assez inusité pour notre époque. Afin d’économiser sur le coût de ses trajets, il se rend au boulot une fois par semaine par un autre moyen.

Louis Geneix habite en Haute-Loire. Il travaille  dans un restaurant à Yssingeaux. En général, Louis se rend au travail à bord de sa Clio, mais, depuis que le prix du carburant gonfle de plus en plus, il a cherché une solution plus économique et du coup, plus écologique.

Puisque le prix d’un plein d’essence à doublé chez lui, il réduit ses déplacements à moteur et enfourche son cheval!

Le salaire net de Louis est de 1 200 euros net  par semaine et la contrainte de l’essence l’a inquiété.

« J’en étais à me demander si je pouvais aller travailler, voir si ça allait être rentable, avec les dépenses qu’on a pour s’y rendre. C’est vraiment la question que je me posais », a-t-il confié aux médias

Travailler dans le monde de la restauration équivaut souvent à faire des heures de travail entrecoupées de pauses. Cela pousse le jeune serveur à de nombreux  allers-retours quotidiennement entre son domicile et son lieu de travail. 

Louis possède une jument nommée Eole. Elle est âgée de 7 ans et vit dans un pré à côté de chez lui. L’animal n’a pas peur des voitures et peut marcher sur un long trajet.

L’homme et la bête parcourent donc hebdomadairement les 15 kilomètres qui séparent son domicile et la brasserie.

« Ce matin, je suis venu au travail à cheval. C’est le prix du carburant qui a motivé mon choix. Il y a eu une discussion avec mon patron : il devait changer de voiture dans la semaine et je lui ai dit de prendre une voiture électrique, vu le prix du gazole. Il m’a dit que j’étais tranquille car j’avais mon cheval. Du coup, je suis venu à cheval ! », a raconté Louis aux médias.

Ce changement de moyen de transport rallonge le trajet de Louis de 10 minutes.

« Cela m’a pris moins d’une heure pour venir. Je prends la route normale et une partie de la voie verte, a-t-il expliqué. Mon cheval est bien désensibilisé, il a l’habitude des voitures. S’il y a du brouillard, je mets un gilet jaune et une marque phosphorescente sur la queue du cheval », a-t-il confié.

Sur son lieu de travail, le serveur attache son cheval  dans un petit coin d’herbe près du restaurant. Il la voit à partir du resto et peut lui apporter à boire et à manger.

Quand il croise des automobilistes, Louis reçoit souvent des encouragements et des félicitations. Le jeune homme est fier de sa démarche et il espère inspirer d’autres gens.

« Je pense que ça peut donner des idées à des gens d’utiliser des moyens alternatifs comme le vélo, la trottinette, les rollers, a-t-il affirmé. Il y a aussi une démarche écologique derrière tout ça, pour réduire notre empreinte carbone. Je le fais pour une raison valable. »

Oseriez-vous aller travailler à cheval?