Trucs et Bricolages
La variole du singe: ce nouveau virus pour lequel il ne faut pas paniquer
Facebook 

La variole du singe: ce nouveau virus pour lequel il ne faut pas paniquer

On n’est pas en risque de pandémie comme avec la COVID-19

Trucs et Bricolages

Trucs et Bricolages

Le Québec connait ses deux premiers cas d’un virus nommé « la variole du singe » et la population peut en être inquiète, après plus de deux ans de pandémie de COVID… Cependant, les spécialistes disent qu’il ne faut pas paniquer, car cette maladie est habituellement peu sévère et se guéri par elle-même.

Qu’est-ce que la variole du singe?

Non, ce virus n’est pas issu des singes, mais plutôt de certains rongeurs de quelques pays d’Afrique centrale et occidentale. 

Ce n’est pas une maladie transmise sexuellement. Elle se transmets par des fluides corporels ou lors de contacts avec les lésions corporelles. Et aussi par les fameuses gouttelette ou aérosols, avec lesquels on est maintenant plus familiers…

La maladie connait deux phases. Premièrement, arrivent  la fièvre, la toux, des frissons et le mal de gorge. S’en suit, après environ une semaine et demie, des éruptions sur la peau qui évoquent les bosses de la variole, mais plus grosses (environ  12 à 15 millimètres environ).

Le virologue Benoit Barbeau, professeur à l’UQAM, a expliqué au Journal de Montréal que ce virus a déjà circulé et qu’il a été contrôlé.

Bien qu’on doivent rester vigilants, la variole du singe n’est pas trop dangereuse et elle ne doit pas être comparée à la variole, qui elle a été par le passé extrêmement pathogénique.

Le ministère de la Santé a indiqué par communiqué qu’une vingtaine de cas sont actuellement sous investigation dans la province, en plus des deux cas confirmés.

En point de presse, la Dre Mylène Drouin, directrice de santé publique de Montréal, a indiqué que.«Ce n’est pas très contagieux. Ça prend des contacts prolongés par gouttelettes pour arriver à une transmission», ajoutant qu’il n’y a pas lieu de paniquer pour le moment.  

Ailleurs dans le monde, on note aussi des cas de personnes touchées par ce virus. Depuis le début de mai, on a répertorié des dizaines de cas en Europe, dont 9 au Royaume-Uni. Chez nos voisins américains, le premier cas recensé est un résidant   du Massachusetts, revenu d’un voyage au Canada.

La bonne nouvelle, c’est que la variole du singe ne se transmet pas si facilement ni rapidement.

Selon les experts, le problème avec ce virus, c’est que sa période d’incubation est très longue, ce qui fait qu’un individu peut être  contagieux pendant 21 jours sans le savoir avant d’avoir les premiers symptômes.

Comme la variole du singe arrive de pays d’Afrique on manque de ressources pour la recherche, les scientifiques manquent de données pour bien comprendre le virus, selon le Dr Donald Vinh, infectiologue et microbiologiste au Centre universitaire de santé McGill.

C’est pour cela qu’aucun traitement n’existe encore. Mais selon le Dr VinhOr, les gens infectés guérissent habituellement en deux à quatre semaines.

Les complications possibles seraient des cicatrices, des surinfections de la peau, des pneumonies ou de l’insuffisance respiratoire.

Le vaccin injecté par le passé contre le virus de la variole est efficace à 85 % contre la variole du singe. Certains pays (comme le Royaume-Uni) pensent à le distribuer. 

Mais on est encore dans l’inconnu… comme avec la COVID au début…

Source: JDM