Le mauvais sommeil fait engraisser

Bien dormir vous aidera à contrôler votre poids

Trucs et Bricolages
Trucs et Bricolages
Publié il y a 5 ans
Le mauvais sommeil fait engraisser
Adobe Stock

Une récente étude démontre qu’une seule nuit d’insomnie favorise le gain de poids. En effet, cela perturberait le métabolisme du tissu adipeux et des muscles.

Dans notre société moderne et très connectée, où il se passe des choses de jour comme de nuit et où on peut tout voir en tout temps, de plus en plus de personnes souffrent d’insomnie ou manquent de sommeil.

50 % de la population dormirait insuffisamment, soit moins de 7 heures par nuit,  ou souffrirait d’un sommeil de mauvaise qualité, c’est-à-dire marqué par des difficultés à s’endormir, des moments d’insomnie ou de réveils intermittents.


Adobe

Ce manque de sommeil a des répercussions immédiates sur le fonctionnement général de la personne fatiguée: manque d’attention, irritabilité, baisse de productivité… 

Plusieurs études indiquent que le fait de mal dormir peut favoriser le développement de certaines maladies chroniques graves, qui vont des maladies du cœur à certains types de cancers. 

Le sommeil ne sert pas seulement à se reposer et à faire le plein d’énergie, mais est une période métabolique qui a des répercussions importantes sur l’ensemble de l’organisme.

Plusieurs observations ont montré que le manque de sommeil est associé à une hausse du risque de nombreux désordres métaboliques, incluant l’obésité, le syndrome métabolique et le diabète de type 2.

Le risque de développer ces conditions est surtout important chez les personnes qui présentent des problèmes chroniques de sommeil, comme les gens qui travaillent la nuit, par exemple. Toutefois, il a aussi été observé chez des individus dont le sommeil est perturbé pendant quelques nuits consécutives.


Adobe

Selon une recherche, le manque de sommeil favorise le surpoids en provoquant une hausse des hormones qui stimulent l’appétit. Il favorise la surconsommation de nourriture et dérègle le métabolisme du sucre. À ce sujet, une étude a montré que des jeunes hommes (18-27 ans) qui étaient en déficit de sommeil (seulement 4 heures au lit pendant 6 jours d’affilée) présentaient une baisse importante (30 %) de la sécrétion d’insuline en réponse au glucose. Un taux observé normalement chez des personnes âgées de 60 ans et plus.

Dormir suffisamment et adéquatement est donc nécessaire au repos et joue aussi un rôle important dans le maintien des fonctions physiologiques de base.

Dans une étude récente, des chercheurs ont prélevé des échantillons de sang, de gras et de muscles chez 15 volontaires en deux occasions; après une nuit normale de sommeil et à la suite d’une nuit blanche. 

Ils ont observé que le manque de sommeil provoquait d’importants changements dans le profil de méthylation de l’ADN, une modification épigénétique jouant un rôle important dans le contrôle de l’expression des gènes. 

Au niveau des cellules qui emmagasinent la graisse, ces modifications provoquent une hausse de l’activité de gènes impliqués dans l’emmagasinage des graisses. Tandis qu’au niveau des muscles, on constate une dégradation des protéines structurales.

Ces observations appuient plusieurs études qui ont démontré que la carence en sommeil favorise l’accumulation de masse graisseuse et diminue la masse musculaire.

Si ces changements se manifestent après seulement une nuit blanche, on peut facilement penser à quel point un manque de sommeil répétitif peut nuire au métabolisme et développer un surpoids.

De là l’importance de faire en sorte d’obtenir un sommeil de la meilleure qualité possible!

Source: JDM