Le truc d'une mère pour qu'un enfant passe toute la nuit dans son lit
On vous souhaite de belles nuit réparatrices!
Il y a des parents qui tiennent au co-dodo et c’est très bien ainsi. Par contre, pour d’autres personnes, dormir avec un enfant génère des inquiétudes et un inconfort. S’en suivent des réveils difficiles, pour les parents du moins! Ou simplement, certains couples désirent se préserver un espace et du temps en amoureux.
Tous les enfants demandent, à un moment ou à un autre, à dormir avec papa et maman. S'en suivent alors de longues soirées à tout tenter pour les convaincre de demeurer dans leur propre chambre! On essaie tout. Menaces, promesses, câlineries, silences, verres d’eau, luttes contre les monstres… Ça ne finit plus!
Becky, du blogue Your Modern Family, veut que ses enfants dorment dans leur propre chambre, mis à part lors de quelques exceptions, comme s’ils sont malades.
Elle est mal à l'aise à l’idée que ses enfants se promènent dans la maison quand elle dort. Elle leur a donc donné comme règle de demeurer dans leur lit jusqu'à 7 heures du matin, car les enfants ont besoin de 10 à 12 heures de sommeil par nuit. )Les tout-petits et les bébés en ont encore plus besoin).
Avec ses deux ainés, Becky n’a jamais eu de problèmes d’enfants qui se relevaient. Mais avec ces deux plus jeunes, âgés de 2 et 4 ans, c’est un apprentissage.
Elle tient quand même au dodo dans leurs lits, car pour elle, cela amène des enfants bien reposés, donc des enfants plus heureux et qui peuvent mieux se concentrer.
La maman ne veut pas se relever cinq fois par nuit. (Nous non plus!)
Elle accepte avec plaisir de se coucher avec eux dans leur lit avant qu’ils s’endorment. Mais pas dans sa chambre à elle et pas toute la nuit.
Plusieurs parents lui ont demandé des conseils sur le sujet alors les voici:
Premièrement, assurez-vous que l’enfant n’est pas malade et n’a pas envie de pipi.
Ensuite:
La première fois qu'ils sortent de leur lit, intervenez
Becky raconte ceci:
Quand notre fille a déménagé dans un lit sans barreaux, je l'ai regardée sur son moniteur vidéo.
La première fois que je l’ai vue sortir de son lit, je suis entrée et je lui ai dit «Non, Madame. De retour au lit, s'il vous plaît. Si tu as besoin de maman, tu dis "MAMAN!" Et je vais entrer. Tu ne sors pas de ton lit. Je vais avoir peur si je sais que vous n'êtes pas en sécurité dans votre lit. Tu comprends? »
Elle a répondu avec un «hum hum». Elle a alors commencé à pleurer, sachant qu'elle n'avait pas fait le bon choix et elle a mis ses mains sur ses yeux (c'est ce qu'elle fait quand elle est contrariée). Elle n'est sortie de son lit que plusieurs mois plus tard.
Plusieurs mois plus tard, elle a fait sa deuxième tentative. Elle n’a que deux ans et je ne suis pas à l’aise quand elle se promène sans que je sache parce que ce n’est pas sûr, alors quand je l’ai vue, je l’ai remise dans son lit et je lui ai dit la même chose. Elle est immédiatement sortie. C’est là que le «véritable enseignement» entre en jeu.
Becky a alors essayé une méthode vue dans l’émission Super Nanny, qu’elle avait testé un de ses fils quand il avait deux ans. Elle promet que ça fonctionne.
Voici quoi faire:
Après avoir corrigé verbalement votre enfant une fois, prenez-le par la main et fermement et placez-le doucement dans son lit.
Ne perdez pas votre sang froid. Il vous faudra peut-être le faire 100 fois!
Souvenez-vous que les mauvaises habitudes peuvent prendre jusqu'à trois jours pour se briser, alors donnez trois jours à votre enfant!
Cela fonctionne si vous n’êtes pas méchant(e), vous n’utilisez pas la force, vous ne vous mettez pas en colère et que vous faites preuve de cohérence.
Becky explique ainsi les étapes de la méthode:
Laissez-moi vous donner l'exemple d'un de nos fils. Je me suis assise à l'extérieur de sa chambre et j'ai attendu qu'il revienne encore et encore.
Il a fallu une nuit pour le remettre au lit encore et encore jusqu'à ce qu'il cesse de sortir.
Dans la nuit #2, cela s'est passé environ 10 fois.
Par nuit #3, 0 fois.
Cela fait plusieurs années, et il n'est pas sorti de son lit à moins qu'il ne soit malade ou effrayé ou qu'il doive aller aux toilettes. S'il a besoin de nous, il nous appelle, mais ce n'est pas souvent. Après avoir lu une histoire avec lui, lui avoir donné une gorgée d’eau, m’être allongée avec lui et chanté sa chanson de bonne nuit, il s’endort.
Becky a suivi cette même méthode avec sa fille récemment, mais il ne lui a fallu la remettre au lit que 4 fois. La promesse de laisser sa porte ouverte comme pour ses frères a aidé aussi.
Souvenez-vous aussi de ne pas laisser les règles du coucher interférer avec le besoin de votre enfant de se blottir contre vous un moment!
Voici un tableau qui explique le nombre d'heures de sommeil souhaitée pour votre enfant, selon son âge:
Bonne nuit!