On vous reproche votre humour noir? Sachez qu’il est un signe de votre intelligence supérieure!
Selon une étude, votre humour noir révèle aussi autres choses...
Trucs et Bricolages
Tout le monde aime les gens qui ont de l’humour. Surtout ceux qui ont un humour « gentil ». Humour burlesque, railleur, absurde, parodique, satirique, sarcastique ou noir, l’humour en dit long sur la personnalité des gens, leurs préférences et leurs émotions. Il influence les relations avec autrui et nos perceptions du monde environnant.
Mais saviez-vous que certains types d’humour pouvait en dire plus sur l’intelligence d’un individu?
Des scientifiques ont en effet associé un haut degré d’intelligence à une appréciation de l’humour noir. Ils ont pour se faire réaliser une petite étude se rapportant au traitement complexe de l’information qui permet d’interpréter une blague peu habituelle.
De plus, l’étude a établi que les gens étant le plus à l’aide avec l’humour noir, tout en ayant un QI plus élevé, obtenaient les résultats les plus bas en matière de mauvaise humeur et d’agressivité!
Selon l’équipe de chercheurs de la faculté de médecine de Vienne : « ces résultats confirment le principe selon lequel le traitement de l’humour est sous la dépendance de facteurs à la fois cognitifs et émotionnels. Ils laissent croire aussi qu’il en est de même pour le traitement de l’humour noir, ceci serait une tâche complexe du traitement de l’information. »
Pour mener à bien leur étude, les chercheurs ont regroupé 156 hommes et femmes d’une moyenne d’âge de 33 ans et leur ont demandé d’évaluer leur compréhension et leur ressenti avec 12 caricatures humoristiques tirées de l’ouvrage The Black Book du dessinateur allemand Uli Stein, spécialiste de l’humour noir.
Pour vous donner une idée du type d’images que les participants ont vu, l’une des caricatures se situe dans une morgue où un médecin soulève le drap d’un corps qu’une femme vient identifier. « Bien sûr, c’est mon mari », dit-elle, « et sinon, quelle marque de lessive avez-vous utilisée pour avoir une telle blancheur ? »
Une autre caricature montre un homme confus se servant d’un téléphone public. La voix du téléphone dit : « C’est bien le répondeur de l’association d’aide aux patients atteints par la maladie d’Alzheimer. Si vous vous rappelez encore de quoi vous vouliez nous parler, faites-le après le bip. »
Cette expérience a abordé des thèmes « noirs », allant de la maladie à la mort, en passant par les handicaps, la guerre et la pauvreté.
Les participants devaient noter différentes caractéristiques de chaque illustration, comme leur côté vulgaire ou insipide, la pertinence des textes, leur niveau d’appréciation de la blague et dire s’il l’a trouvait innovante.
Les participant(e)s ont aussi été testé(e)s sur certaines de leurs caractéristiques propres, comme le QI verbal et non verbal, les troubles de l’humeur, l’agressivité et les antécédents scolaires.
Les chercheurs n’ont vu aucune différence entre les hommes et les femmes concernant l’appréciation de l’humour noir. L’âge non plus n’a pas vraiment eu d’impact.
Toutefois, ils ont pu mettre en évidence trois groupes distincts parmi les 156 participants en se basant sur leurs scores respectifs:
Le premier groupe avait une compréhension et une préférence modérées pour l’humour noir, une intelligence verbale et non verbale moyenne, de faibles valeurs de troubles de l’humeur et des scores d’agressivité modérés.
La deuxième population avait pour sa part une compréhension modérée de l’humour noir avec une faible préférence pour ce dernier, une intelligence verbale et non verbale moyenne, et des valeurs élevées de troubles de l’humeur et d’agressivité.
Finalement, la troisième population se distinguait par une compréhension et une préférence élevées pour l’humour noir, une haute intelligence verbale et non verbale, aucun trouble de l’humeur à signaler et une faible agressivité.
L’étude a cependant ses limites, la taille de l’échantillon étant nettement moindre.