Trucs et Bricolages
Pandémie et école à la maison: des trucs pour que ça se passe bien
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Pandémie et école à la maison: des trucs pour que ça se passe bien

Du chaos, peuvent naitre de belles choses!

Trucs et Bricolages

Trucs et Bricolages

La pandémie actuelle a forcé notre gouvernement à prendre de mesures exceptionnelles et le printemps des familles québécoises comme celles d’ailleurs doivent s’organiser avec la fermeture des écoles, pour un moment. 

La routine est donc totalement chamboulée et les apprentissages des élèves de tous les niveaux doivent être momentanément réinventés.

Pour nous aider, Québec a mis en ligne d’ailleurs un portail éducatid, «L’école ouverte». Les parents et leurs parents font donc leur possible pour poursuivre la scolarisation, de la maison.

Cela ne veut pas dire que c’est chose aisée. De nombreuses variables entrent en effet en ligne de compte. Certains parents travaillent encore à l’extérieur, d’autres apprivoisent le télétravail et il est plus difficile pour la marmaille de se discipliner pour ouvrir cahiers ou sites éducatifs…

Chaque jour apporte son lot d’émotions face à la menace de ce coronavirus, qui plus est!

Bref, peu importe la situation dans laquelle on se trouve, rien n’est si simple dans la pratique…

Mais on peut conserver la tête hors de l’eau en s’outillant et en changeant certaines de nos perceptions.

Voici des conseils pour survivre à la scolarisation à domicile.

On modifie nos pensées et nos attentes

Force est de constater que nous vivons dans une société axée sur la performance, sur les résultats. Nous sommes habitués à encourager nos enfants en fonctions des notes qui suivront sur leurs bulletins.

Les parents veulent des notes pour évaluer les compétences de leurs enfants et le ministère de l’Éducation aussi. Certaines écoles sont aussi bien déterminées à occuper la tête des classements. 

Mais pour le moment, on oublie les chiffres! La suite des choses est relativement incertaine…

Sortir de ce cadre est très déstabilisant pour certaines personnes. Mais c’est aussi l’occasion de démontrer aux enfants qu’il est bon d’apprendre pour soi-même et non pour une note qui impressionnera sur papier. Cette crise est une occasion de se souvenir de ce principe.


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On apprend selon ce qu’on vit

La période actuelle nous démontre que la réalité peut ébranler toutes nos planifications, dont les scolaires. Les priorités changent et les événements peuvent nous apprendre d’autres notions. Quand on traverse un ouragan, on apprend sur ce phénomène. Nos enfants apprennent aujourd’hui des notions sur la pandémie! On doit en parler avec eux, selon leur âge et leur niveau.

De plus, il est important d’échanger en ce qui concerne les émotions de chacun.  On dépasse ici la théorie: on vit une expérience commune, tout en l’appréhendant souvent différemment selon notre personnalité et nos acquis. Nous sommes ici en période d’apprentissage du savoir-être et du ressenti.

On écoute les passions des enfants

Cet arrêt forcé de notre routine nous donne l’occasion d’être plus à l’écoute des passions de nos enfants, que ce soit le hockey, le ballet, les jeux vidéo, les Pokemon, les princesses… 

On peut faire des recherches sur tout sujet qui les allume! On cherche dans des livres, des magazines, sur Internet.  (D’ailleurs on peut prendre enfin le temps de parler des sources fiables ou non sur le Web, des paramètres de sécurité, des techniques pour trouver des renseignements sur la Toile, etc.)

L’enfant est intéressé par un instrument de musique ou une nouvelle langue? Et si on lui faisait découvrir des tutoriels sur le Web? Qui sait? Un virtuose ou un polyglotte pourraient naitre dans cette crise!



On partage nos passions

Et nous? Qu’est-ce qui nous passionne? La photo, la cuisine, la rénovation, la musique, un sport, la peinture…? On peut utiliser ce temps d’arrêt pour montrer une facette méconnue de nous ux enfant, que l’on a peut-être oubliée soi-même au fil du temps et des obligations.

On peut s’y remettre enfin et impliquer nos enfants. Ils apprendront beaucoup en nous aidant à faire un gâteau, à retaper un vieux meuble, à imiter nos postures de yoga…

C’est aussi important que ce qu’ils pourront apprendre à l’école et cela développe le lien parent-enfant!


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On pense à s’amuser

En théorie, le plaisir devrait être au centre de tout  apprentissage, mais, la vie étant ce qu’elle est, on n’y parvient pas toujours!

Mais souvenons-nous que de très nombreux jeux de société favorisent une multitude de connaissances, au niveau de la lecture, de l’écriture, des mathématiques, de la logique, etc.

C’est le temps idéal pour ressortir nos vieux jeux et s’amuser avec nos enfants et adolescents! 

Pourquoi chercher trop loin des trucs pour stimuler leur concentration, leur mémoire, etc. quand on a des jeux sous la main?


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On se structure

En tout temps, un minimum de structure est souhaité pour tous les enfants et pour tous les parents.

Une routine (même différente et temporaire) peut aider les gens qui doivent concilier travail et famille. On peut planifier des périodes de lecture et d’écriture et prévoir des moments pour écouter les nouvelles et en discuter en famille. 

Mais souvenons-nous que la structure doit rester souple et qu’elle permet d’établir de nouveaux repères.


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On fait la paix avec nos limites

On ne peut pas se transformer en professionnel de l’éducation en quelques jours. Et le but n’est pas là, de toute façon. Même si on a accès à de nombreux outils pédagogiques, on peut manquer de temps, de motivation.

Le but est d’intégrer une nouvelle routine, oui. Mais pas de se mettre des tonnes de pression sur les épaules, ni en mettre sur celles de nos enfants.

Les mots clefs sont « adaptation » et « acceptation de nos limites  ».


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Un mantra: tout est prétexte à apprendre!

Nous ne sommes pas des enseignant(e)s, nous ne connaissons pas toutes les stratégies d’apprentissage. Et du jour au lendemain, les parents se sont retrouvés avec une multitude de conseils et d’hyperliens, souvent donnés en vrac. On est loin des périodes structurées de français, math, univers social d’un horaire d’école classique… Le cadre est brisé, on doit l’accepter. On fait de son mieux au milieu du chaos et on accepte que certaines journées soient moins productives que d’autres.

Comme Chaplin disait, « Du chaos, naissent les étoiles »!

#cavabienaller !


Source: Canal Vie