« Pour être heureux, cessez de courir après l’argent et trouvez du temps », nous dit une étude

​L’argent ne fait pas le bonheur: ce cliché serait vrai!

Trucs et Bricolages
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Publié il y a 5 ans
« Pour être heureux, cessez de courir après l’argent et trouvez du temps », nous dit une étude
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Une récente étude publiée dans le Harvard Business Review nous confirme que les gens les plus heureux sont ceux qui ont moins d’argent, mais plus de temps.

Nous connaissons tous et toutes l’adage qui affirme que l’argent ne fasse pas le bonheur. Malgré tout, nous continuons à chercher les augmentations de salaire et à négliger les loisirs.

Selon la psychologue et auteure spécialiste du bonheur Lucie Mandeville, «Les gens sont tellement préoccupés par leur travail rémunérateur qu’ils ont de plus en plus de soucis liés à l’argent. Il faut repenser notre rapport à l’argent, car cette course généralisée affecte notre santé mentale.»

Le rapport des humains avec l’argent et le temps est en mutation. Les choses changent. Pour de plus en plus de monde, le temps devient prioritaire et on est maintenant plus disposés à «acheter du temps». 

La Harvard Business School a réalisé une étude auprès de 100 000 travailleurs. Les résultats montrent que les personnes qui s’offrent du «temps riche», (ce qui veut dire enrichissant sur le plan personnel), affirment bénéficier d’une meilleure qualité de vie.


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Mais comment s’achète-t-on du temps?

Par exemple, en refusant un contrat ou  en choisissant d’habiter une maison moins jolie, mais plus près du travail. Nos choix qui nous permettent  de nous consacrer à notre bien-être éloignent l’anxiété et la dépression et cela nous rapprochera du bonheur.

Pour madame Mandeville pense qu’«Il faut repenser notre rapport à l’argent, car cette course généralisée [vers un travail plus rémunérateur et l’idée d’en faire toujours plus] affecte notre santé mentale.»

Selon la psychologue, changer l’équation n’est pas facile. «Nous avons une forme d’ambition culturelle bien installée dont il est difficile de se départir», explique-t-elle. Les Nord-Américains ont intégré l’idée d’une profession payante et prestigieuse, assortie d’un statut social élevé qu’ils aiment afficher. Il faut se reprogrammer pour développer notre capacité à savourer la vie».


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C’est un concept que la génération Y, pourtant souvent critiquée, comprend bien. Pour eux, la qualité de vie est primordiale. Contrairement aux générations précédentes, ils choisissent de ne pas attendre pour profiter de la vie… ce qui hérisse parfois certains employeurs!

Que pensez-vous de ce constat? Tendez-vous pour votre part à plus d’argent, ou plus d’argent? Peut-être un équilibre entre les deux?

Source: Métro