Santé de l'animal et de l'humain: comment prévenir les tiques

Le saviez-vous? Mars est le moins de prévention des tiques.

L’Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux (AMVQ) en profite pour lancer un message clair à toutes les personnes qui sont propriétaires de chiens et de chats: il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard ! 

Car contrairement à ce que l’on peut croire, les tiques n’attendent pas que l’été soit là pour attaquer!

On sait que, dès la température dépasse les 4 °C, la tique Ixodes scapularis, (aussi appelée « tique du chevreuil » ou « tique à pattes noires »), adulte recherche un hôte. Cet hôte pourrait être votre pitou ou votre minet!

 

Au Québec, les données de surveillance des tiques) qui sont disponibles confirment la présence de tiques I. scapularis presque partout dans la province de Québec. Ce qui est inquiétant, puisque des tiques infectées par le B. burgdorferi (qui est responsable de la maladie de Lyme) ont été retrouvées dans toutes les régions qui ont soumis des spécimens au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ).

Cela démontre que la menace de contracter cette maladie reste présente partout au Québec, même si elle est plus importante dans certains endroits où les populations de tiques sont établies. 

Voici les régions sont les plus fortement affectées :

• le nord et l’ouest de l’Estrie ;

• une grande partie de la Montérégie;

• le sud-ouest de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec;

• le sud-ouest de l’Outaouais.

Pour en savoir,  consultez la cartographie du risque d’acquisition de la maladie de Lyme au Québec.

De plus, pour bien identifier le type de tiques que pouvant s’accrocher à l’animal, on peut consulter le Guide d’identification des tiques du Québec.

Il faut se souvenir que les tiques ne sautent pas, ne volent pas, ni ne se laissent pas tomber d’une surface en hauteur, comme une branche, par exemple. Ces bestioles peuvent par contre s’agripper à l’humain ou à l’animal de compagnie quand ils sont en contact avec des végétaux, que ce soit dans un jardin, un aménagement paysager, dans les forêts, les boisés et les herbes hautes. 

Si  jamais vous repérez une tique sur un animal, contactez immédiatement un vétérinaire pour connaitre la marche à suivre pour l’extraire correctement et sans danger. 

Voici une fiche préparée par AMVQ qui explique la procédure pour bien retirer une tique en 10 étapes.

L’an dernier, l’AMVQ a réalisé un sondage en ligne auprès de 680 propriétaires de chats et de chiens. 93 % de l’ensemble des répondants savaient que les tiques pouvaient donner la maladie de Lyme, mais seulement 16 % ont été capables d’identifier l’erlichiose, 13 % l’anaplasmose et 7 % la rickettsiose comme étant les autres maladies pouvant pouvant être transmissibles par les tiques.

Donc, il ne faut pas attendre en cas de doute et consulter immédiatement un médecin vétérinaire, qui pourra expliquer les risques reliés à certaines maladies que pourraient transmettre les tiques et partager les meilleures modes de préventions actuellement disponibles en ce domaine.