Selon la science, le sexe peut remplacer les somnifères

Si vous souffre d’insomnie, attendez avant de demander des somnifères à votre médecin. Car, selon des chercheurs, un orgasme pourrait tout à fait remplacer les pilules!

Cela fait un moment que plusieurs personnes affirment que le sexe permet de mieux dormir, mais certains se disaient qu’il s’agissait d’un mythe entrent par certains chauds lapins!

La question peut sembler superficielle, mais quand on sait qu’en 2023,   77 % des femmes et 63 % des hommes souffrent de troubles du sommeil (selon une enquête Ifop pour Les-Matelas.fr), ce n’est pas si anodin…

Des chercheurs de l’université d’Oxford se sont donc penchés sur le  lien entre un rapport sexuel et une bonne nuit de sommeil. Les résultats de cette étude ont été publiés le 29 mai 2023 dans Sleep Research Society. Et il s’avère que le sexe avant le dodo aiderait à lutter contre l’insomnie et à offrir un meilleur sommeil.

D’après cette recherche, 75 % des participants dorment mieux après un rapport sexuel qui a lieu près de l’heure du coucher. La majorité d’entre eux a aussi signalé une légère amélioration de la qualité de leur sommeil ces nuits-là.

Pour 66 % de ces participants,  les somnifères avaient un effet semblable ou même,  moins efficaces que le coït. 

« Après un orgasme, le corps libère des hormones, comme l’ocytocine et la prolactine, qui peuvent induire des sensations agréables et relaxantes. Le sexe réduit également le niveau de l’hormone cortisol, qui est associé au stress […] ces changements hormonaux peuvent causer de la somnolence et faciliter l’endormissement. Cet effet peut se produire avec la masturbation ainsi que le sexe », a expliqué la Sleep Foundation. 

C’est donc une bonne nouvelle pour les insomniaques qui n’ont pas de partenaire pour une partie de jambes en l’air. Un petit tour dans une boutique érotique pourrait mettre fin au comptage des moutons!

Cependant, les scientifiques d’Oxford nuancent leur propos, expliquant que les participants à leur étude  n’étaient pas touchées par des traumatismes sexuels. « Bien que cette enquête ait démontré un impact largement positif du sexe et de l’orgasme sur le sommeil, les associations négatives avec l’activité sexuelle n’ont pas été explorées », affirment-ils.

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