Selon la science, les vacances, l'inactivité et la chaleur font diminuer notre QI!

Mais ce n'est pas grave!

Trucs et Bricolages
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Publié il y a 4 ans
Selon la science, les vacances, l'inactivité et la chaleur font diminuer notre QI!
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Le but d'être en vacances, c'est de relaxer, de ne rien faire. Cependant,  plusieurs études ont démontré que le fait de ne rien faire, de mettre son cerveau au neutre diminue nos capacités cognitives.

Le neuropsychologue Dave Ellemberg dit avoir constaté lui-même « un certain abrutissement » lorsqu'il est en vacances. 

« Il y a une littérature scientifique sur le sujet, et les résultats de recherches concordent avec mon expérience : les vacances, ça diminue le quotient intellectuel (QI) », a mentionné le spécialiste. 

Heureusement, le neuropsychologue affirme aussi que les conséquences de l'Holiday Effect (l'effet des vacances), comme le nomment les scientifiques, ne sont que temporaires.


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Monsieur Ellemberg explique  que l’inactivité est le premier facteur qui permet d’expliquer cet état d’abrutissement. Il mentionne une étude menée par Siegfried Lehrl, un professeur à l’Université d’Erlangen, en Allemagne. Ce spécialiste de la performance mentale a prouvé que 14 jours de repos suffisent à faire diminuer le QI d’un humain de quelques points. L’écart est similaire à celui qu’on peut noter entre un étudiant moyen et l’étudiant le plus brillant de la classe.

Selon Siegfried Lehrl, l’abrutissement en question s’explique par une diminution de l'oxygène au cerveau, qui est provoquée par l’inactivité. 

« Ça diminue l’activité entre les réseaux de neurones, qui facilitent la communication d’une région à l’autre [du cerveau]. Il a mesuré ça de façon concrète, en remarquant que les gens ont des capacités de vocabulaire moins efficaces, ils cherchent plus leurs mots, ils ont du mal à s’exprimer clairement aussi », explique Dave Ellemberg.

Il mentionne que la chaleur joue également un rôle dans ce phénomène. « Pour les vacances, on veut un endroit chaud, où il y a du soleil. [...] Ce que ça cause, si on ne fait pas attention, c’est de la déshydratation. L’excès de chaleur peut diminuer le volume des cellules cérébrales jusqu’à 15 %, et encore là, il y a de nombreuses études qui ont évalué l’effet de la déshydratation sur les fonctions cognitives », explique le neuropsychologue.


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Heureusement, les répercussions de l'Holiday Effect sont temporaires!  On peut donc partir au soleil, au chalet ou à la plage sans s’inquiéter. 

Mais si jamais on désire réduire les effets abrutissants des vacances sur le cerveau, on peut par exemple s’adonner à la lecture ou à la pratique des mots croisés, jouer au Scrabble, jogger ou faire de longues marches.

Tout comme on peut siroter des Mojitos et attendre que ça revienne!

Bonnes vacances!