Selon une récente recherche, le cannabis pourrait soulager certains symptômes de l'autisme

Rappelons toutefois que l’autisme ne se « guérit » pas, car il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un état. Les résultats de cette recherche donnent tout de même un espoir dans la diminution des effets négatifs liés au TSA. ​

Trucs et Bricolages
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Publié il y a 5 ans
Selon une récente recherche, le cannabis pourrait soulager certains symptômes de l'autisme
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Le cannabis pourrait être un moyen sécuritaire et efficace de soulager les symptômes des enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Entre autres en ce qui a trait aux convulsions, aux tics, à la dépression, à l’agitation et aux crises de rage.

C’est ce que mentionnent des chercheurs israéliens dans la revue Scientific Reports. Selon eux,  «plus de 80% des parents ont rapporté une amélioration importante ou modérée chez leur enfant».

Entre 2015 et 2017, un peu moins de 200 patients ont pris part à un programme de traitement au cours duquel ils ont reçu de l’huile de cannabis contenant 30% de CBD et 1,5% de THC. On a ensuite évalué via un questionnaire rempli 6 mois plus tard, les symptômes des patients, leur condition générale ainsi que les effets secondaires.

Après 6 mois de traitement, 30% des patients ont rapporté une amélioration importante, 53,7% une amélioration modérée et 15% une amélioration modeste ou nulle.


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Avant le début du traitement, seulement 31,3% des patients disaient avoir une bonne qualité de vie. Ce nombre avait doublé à 66,8% après 6 mois. 42% des sujets avaient une humeur positive au début du traitement et ce pourcentage à grimpé à 63,5 % après 6 mois.

Il semble également que le traitement au cannabis ait amélioré l’autonomie des participants. Au départ, seulement le quart d’entre eux étaient capable de s’habiller et de se laver seul au début de l’étude, alors qu’on notait que 42,9 % y arrivaient au bout de 6 mois.

Les participants ayant une bonne qualité de sommeil et une capacité de concentration sont passés respectivement, de 3,3% à 24,7 % et de 0% à 14%.

Un des auteurs de l’étude  suggère maintenant l’organisation d’un essai clinique à double insu et contrôlé par placebo pour approfondir la question.

Rappelons toutefois que l’autisme ne se « guérit » pas, car il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un état. Les résultats de cette recherche donnent tout de même un espoir dans la diminution des effets négatifs liés au TSA.

Parents d'enfants autistes, que pensez-vous de ce genre d'étude? Seriez-vous prêts à ce que votre enfant y participe?

Source: Métro