Une jeune Québécoise dénonce une pratique courante chez Garage et dans d'autres boutiques

Cette semaine, une jeune femme de la région de Nicolet a décidé d’utiliser son compte Facebook afin d’alerter les autres alors qu'elle a décidé d'utiliser les réseaux sociaux pour alerter  aux autres jeunes femmes au sujet d’un phénomène que plusieurs personnes avaient déjà remarqué, sans oser en parler…

Rosalie Provencher est une habituée des magasins Garage, une chaine de vêtements aimée des adolescentes et des jeunes adultes et appartenant au  Groupe canadien Dynamite. Dans sa publication du 5 septembre, elle explique qu'elle a toujours porté la même taille de jeans, qu’elle achetait chez Garage depuis plusieurs années.

Cette semaine, Rosalie a voulu profiter de la promotion «achète deux paires de jeans et obtiens la 3e gratuitement. » Elle a choisi 3 paires de jeans de sa taille, soit 9, qu’elle a essayé dans une cabine. Mais aucune ne lui allait. La jeune femme ne pouvait pas les monter au-dessus des fesses. Elle a donc fini par acheter des jeans de taille 13, soit deux tailles de plus que sa taille habituelle.

Ce genre de chose arrive à de nombreuses clientes et certaines d’entre elles ressortent des cabines en étant déprimées, croyant avoir pris pas mal de poids!

Rosalie a décidé de vérifier le tout en arrivant chez elle.  Elle a comparé ses nouveaux jeans 13, avec ses anciens de tailles 9, qui lui allaient encore.

Elle a ensuite publié une photo, accompagnée d’ un texte dans lequel elle raconte son histoire de magasinage et explique à que ça n’a aucun sens de changer les tailles d'un vêtement ainsi!

De nos jours, les gens sont déjà suffisamment complexés à cause des pressions exercées par les standards de beauté dictés par l’industrie de la mode et la société en général. Alors c’est à se demander pour quelle raison des entreprises décident de rapetisser les tailles des vêtements.

 « Arrêtez de contribuer à cette société du culte de la minceur et de faire croire aux jeunes filles qu’elles sont trop grosses pour vos pantalons, quand c’est vous qui faites des tailles de plus en plus petites. Ça prouve justement que les grandeurs ne veulent rien dire » , peut-on lire sur la page de la jeune femme.

La publication originale a rapidement été diffusée sur Facebook, et ce, plus de 6000 fois. Cette tranche de vie qui aurait pu demeurer secrète, dans l’ombre d’une cabine d’essayage et dans la honte, a touché les gens, car elle faisait sûrement écho à leurs propres expériences. Nous sommes en 2018 et c’est assez; on veut faire passer le message aux adolescentes et aux jeunes femmes qui pourraient vivre cela et se sentir « trop grosses » qu’elles sont parfaites comme elles sont et que ce sont les créateurs qui se trompent!

Dans les commentaires, on peut voir que Rosalie Provencher n’est pas la seule à avoir connu ce genre d’expérience vestimentaire. Sur la photo suivante,  on peut voir un 9 qui équivaut à un 1! 

Il est important de se souvenir qu'un chiffre n'est qu'un chiffre, qu'il soit inscrit sur une étiquette de vêtement ou sur la balance. Il ne faut pas se baser sur cela pour évaluer notre santé et notre bien-être.

Espérons que les fabriquants, les distributeurs et les magasins comprendront qu'il est choquant de jouer ainsi avec les tailles de vêtements et que cela peut avoir un impact psychologique négatif chez certains clients. Particulièrement les jeunes filles, qui se font tellement programmer à devoir porter la plus petite taille qui soit! dé