Victime de violence conjugale et confinée, cette femme utilise un signe d'appel à l'aide que son amie comprend

Un signe à connaître pour demander du secours ou pour aider quelqu'un d'autre

Trucs et Bricolages
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Publié il y a 3 ans
Victime de violence conjugale et confinée, cette femme utilise un signe d'appel à l'aide que son amie comprend
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Pendant le confinement, plusieurs intervenants sociaux se sont inquiétés du sort des femmes et des enfants à risques d’être violentés par un conjoint ou un parent.
En effet, quand on vit une situation de violence en ne pouvant pas sortir pour travailler, étudier ou autres, il est encore plus difficile de demander de l’aide et l’entourage à encore moins d’occasion de se douter que quelque chose ne va pas.
C’est pourquoi, il y a quelques mois, au cœur du confinement imposé par la pandémie du coronavirus, la Fondation canadienne des femmes a imaginé un nouveau signe de la main pour que les victimes de violence conjugale puissent discrètement réclamer de l'aide pendant une vidéoconférence. Un signe qui peut bien sûr être utilisé devant une caméra, mais aussi dans tous lieux où on peut avoir peur de dire ces choses à haute voix. De plus, ce signe ne laisse pas de traces comme un message écrit, si l'agresseur fouille dans les conversations par textos ou Messenger, par exemple.

Des organismes d’un peu partout dans le monde ont passé le message afin que de plus en plus de gens sachent décoder ce signe.

Une femme a d’ailleurs pu recevoir de l’aide après avoir lancé ce signe à son amie, alors qu’elle était en vidéoconférence en prétendant avoir besoin de recettes, afin de ne pas alerter son conjoint violent qui était présent en tout temps. 

Visionnez la vidéo suivante pour voir comment elle a procédé.



Fondation canadienne des femmes

Si une femme de votre entourage vous envoie ce signe de la main, c'est que quelque chose ne va pas et qu’il vous faut agir.


La Fondation recommande de contacter la personne par téléphone et de lui poser des questions auxquelles elle pourra répondre par « oui » ou « non », dans l’éventualité où quelqu'un écouterait. Voici quelques exemples:

« Veux-tu que j’appelle le 911? »

« Veux-tu que j’appelle un refuge pour toi? »

« Dois-je chercher des services qui pourraient t’aider et te rappeler? » 

Vous pouvez aussi écrire à cette personne par SMS ou sur un réseau social en lui posant des questions qui peuvent sembler banales. Comme:

« Comment vas-tu ? »
« Comment puis-je t’aider? »
« Contacte-moi quand tu auras un moment ».

Et si la situation semble urgente, n’hésitez jamais à contacter le 911!

Partager ce signe de détresse avec tous vos contacts. On ne sait jamais qui peut en avoir besoin ou qui l’apercevra et devra réagir. Cela peut sauver des vies!