Ma fille était toujours malade si on roulait en voiture plus de 20 minutes : je sais ce que c’est que d’avoir un enfant sur la banquette arrière qui dit : maman, je ne me sens pas bien, et qui vomit 10 secondes plus tard, avant qu’on ait eu le temps d’arrêter le véhicule!

Alors, pour ces accidents qui sentent tellement mauvais dans l’espace restreint de la voiture, j’avais pris l’habitude de toujours d’avoir avec moi des sacs de plastique, des essuie-tout, du bicarbonate de soude et un petit sac de café moulu.

Les sacs de plastique permettent de réagir rapidement quand l’enfant dit qu’il ne se sent pas bien : on préfère qu’il vomisse dans un sac que sur la banquette!

Si malgré tout, les vomissures ont éclaboussé l’intérieur du véhicule, ramassez le plus gros avec des essuie-tout, puis saupoudrez généreusement les taches avec du bicarbonate de soude. Si vous avez de l’eau avec vous, ajoutez quelques gouttes pour faire une pâte. Laissez sécher et à destination vous n’aurez qu’à passer l’aspirateur pour tout ramasser.

Les grains de café moulu quant à eux viendront absorber l’odeur résiduelle pour rendre plus agréable la route qu’il reste à faire.

Mais pourquoi votre enfant est-il malade en voiture et est-ce qu’on peut prévenir le mal des transports?

Le mal des transports découle d’un conflit interne entre ce que l’œil voit et ce que l’oreille enregistre : les enfants voient souvent l’arrière d’un siège (qui ne bouge pas!), alors que ses oreilles - qui jouent un rôle majeur dans le sens de l’équilibre - enregistrent le contraire, à savoir qu’il y a du mouvement. Ce conflit des sens entraîne la nausée et éventuellement les vomissements.

Parmi tout ce que j’ai essayé à l’époque, c’est vraiment le Gravol qui était le plus efficace. Mais le Gravol endormait ma fille qui arrivait à destination dans un état comateux assez désagréable! Donc, j’essayais d’éviter de lui en donner.

Voici donc d’autres astuces que nous utilisions et qui devraient également aider votre enfant à aller mieux en voiture.

Faites manger l’enfant avant de partir : faire de la route l’estomac vide contribue au mal des transports. Un repas léger qui se digère bien est tout indiqué.

Adoptez une conduite calme : préférez les autoroutes aux routes, roulez à la même vitesse le plus possible, évitez les décélérations et les accélérations trop brutales.

Faites des pauses : Dans notre cas, nous arrêtions toutes les 45 minutes pour 5 minutes, le temps de sortir à l’extérieur et prendre quelques bonnes respirations. Ajustez la fréquence et la durée des pauses en fonction des malaises de votre enfant.

Installez un oreiller sous la tête de l’enfant : le fait de stabiliser sa tête avec un coussin ou un oreiller aidera l’enfant à moins ressentir les effets du mal des transports.

Ouvrez la fenêtre et baissez le chauffage : la chaleur n’aide vraiment pas les maux de cœur! Autant que possible, faites circuler de l’air frais dans votre véhicule en ouvrant un peu les fenêtres ou le toit ouvrant.

Incitez-le à regarder dehors : inventez des raisons pour inciter l’enfant à regarder dehors plutôt que l’intérieur du véhicule : faites des jeux d’observation, parlez-lui de ce que vous voyez, comptez les voitures qui passent, etc. Il faut éviter les livres, les films et les appareils de jeu qui demandent toute son attention.

Faites-lui manger du gingembre : en bonbons, en biscuits, en tisane, le gingembre est reconnu pour ses effets contre la nausée!