Trucs et Bricolages
Vous avez du mal à sortir du lit tôt? C'est la faute de vos gènes!
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Vous avez du mal à sortir du lit tôt? C'est la faute de vos gènes!

La science démontre que vous n'êtes pas paresseux!

Trucs et Bricolages

Trucs et Bricolages

Pour vous le matin, la sonnerie du réveil retentit toujours trop tôt. Vous avez envie de pleurer ou de hurler è l’idée de vous extirper des couvertures. Vous pestez contre les gens qui ont inventé les horaires de travail ou l’école qui débute « tôt ».

Bref, pour vous, le réveil matinal est un cauchemar semi-éveillé, une torture. Et vous ne voulez surtout pas entendre un pimpant « matinal » vous dire que l’avenir appartient à ceux qui se lève tôt ou autre atrocité du genre!

Si vos matins qui commencent trop tôt à votre goût sont une vraie torture, sachez maintenant que vous pouvez en vouloir à vos gènes!

Selon une étude publiée mardi dans la revue Nature Communication, plus de 350 gènes sont impliqués dans notre horloge biologique.  

«Notre étude confirme que le fait d'être du matin ou du soir, est, au moins en partie, déterminé par des facteurs génétiques», explique un co-auteur de l’étude, Michael Weedon de l'Université d’Exeter. 

En plus de déculpabiliser les lève-tard, cette étude permet d'en savoir plus sur «les mécanismes qui régulent l'horloge biologique des gens.

L’horloge biologique régule les fonctions primordiales du corps, comme celles du sommeil et du système immunitaire, en passant par la température du corps ou la faim. De nombreux travaux ont établi le lien entre son dérèglement et certaines maladies, comme les maladies du coeur, le diabète ou Alzheimer. 


source: Adobe Stock

Pour réaliser cette étude, Michael Weedon et son équipe ont analysé les données ADN de près de 700 000 personnes provenant de trois banques de données (UK Biobank et 23andMe). Ils ont comparé les gènes des personnes se disant «du matin» à ceux des personnes qui se prétendaient «du soir».  

L’équipe a par la suite examiné les données de plus de 85 000 participants à la banque britannique (UK Biobank) dont les habitudes de sommeil avaient été enregistrées à l'aide de traceurs d'activité portés au poignet.   

Résultats: les scientifiques ont mis en évidence 327 nouveaux emplacements de gènes (locus) influençant le chronotype (le fait d'être plutôt «couche-tôt» ou «couche-tard»). Alors que l'on n'en connaissait que 24. auparavant.

Fait intéressant, si ces gènes influencent l'heure de réveil naturel, ils n'auraient par contre aucun effet sur la qualité ou la durée du sommeil.  

L’équipe de recherche indique aussi avoir constaté une corrélation entre le fait d'être génétiquement un «lève-tard» et un risque plus élevé de schizophrénie ou de dépression, tout en insistant sur la nécessité d'approfondir les recherches.  

Être matinal pourrait aussi être synonyme de bien-être. Cependant, est-ce une question de génétique ou parce que nos modes de vie sont plus adaptés aux lève-tôt? C’est une question à creuser…

Mentionnons que les gènes ne sont pas les seuls responsables des réveils difficiles, l'alimentation, l'exposition à la lumière artificielle, nos emplois et nos activités pèsent aussi dans la balance.